Découvrir les énergies, tout en s’amusant


Découvrir les énergies, tout en s’amusant

Le mardi 28 juillet 2015

Par David Carter

Fabriquer un terrarium, chasser les insectes ou construire une fusée. Voilà des activités offertes au camp scientifique du Centre d’interprétation des énergies renouvelables, à Richelieu. De belles façons de mieux connaître son environnement et la méthode scientifique.

Appuyé par différentes personnalités du monde scientifique et environnemental (David Suzuki à la géothermie, Bernard Voyer à la turbine éolienne, Laure Waridel au toit végétal et Jean Lemire au puits artésien), le Centre d’interprétation des énergies renouvelables (CIER) est un laboratoire vivant d’apprentissage situé à Richelieu.

Depuis 2009, le CIER offre une panoplie d’animations, d’ateliers et d’activités liées à développés en fonction de l’environnement. Le but : donner aux enseignants des occasions d’amorcer des projets d’apprentissage imprégnés des concepts du développement durable. Par exemple, en 2012, avec l’aide financière du Club optimiste de Richelieu, le CIER a aménagé un jardin à papillons dans la cour de l’école primaire de la ville.

L’été, un camp de jour à vocation scientifique est proposé aux jeunes de 5 à 12 ans. Ceux-ci proviennent surtout de la région, mais le camp est ouvert à tous. Le coût est de 100 $ par semaine.

En plus du coordonnateur, M. Jean-Nicolas Desrochers, l’équipe comprend trois moniteurs. Ces étudiants de niveau postsecondaire l’épaulent au cours des manipulations et surveillent la quinzaine de scientifiques en herbe durant les périodes libres.

Pensé selon une formule « toutes les deux semaines », le camp scientifique alterne entre deux thématiques axées sur les sciences et l’environnement. Les thèmes changent chaque année « pour que les enfants reviennent! », explique M. Desrochers. Après la biologie et la chimie l’année dernière, les deux thématiques sont l’écologie urbaine et les technosciences. Le coordonnateur élabore les activités au cours de l’année scolaire.

Pendant la semaine « écoexplore », les enfants ont la chance, entre autres, de chasser des insectes, de fabriquer un terrarium et de composer un herbier. L’équipe en profite pour leur expliquer la différence entre l’herbe à puce et l’herbe à poux ainsi que pour leur montrer la berce du Caucase, une plante exotique qui commence à envahir la région.

Parmi les activités les plus populaires de la semaine « technosciences », l’on note la fabrication et le lancement d’une fusée. Les enfants apprécient le côté « main à la pâte », au dire du coordonnateur qui rappelle l’objectif du Centre qui est de sensibiliser les enfants à l’environnement en favorisant l’observation et l’expérimentation.

À la suite de ces activités, M. Desrochers espère que les enfants prendront conscience des fonctions remplies par la biodiversité et qu’ils retourneront à la maison avec une meilleure idée de la méthode scientifique.

David Carter, agronome et biologiste de formation, repère les tendances en matière d'innovation pour le gouvernement du Québec. Vous pouvez le suivre sur Twitter @DavidCarter52

 

 

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