Comscicomca


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Le jeudi 12 janvier 2017

Par Hélène Carlettini et David Carter

Depuis son lancement en septembre dernier, le compte twitter @comscicomca a permis à différents passeurs de science francophones d’échanger sur leur métier : journalisme, relation de presse, rédaction, muséologie… Près de 2 500 gazouillis et 1 500 abonnés plus tard, quel est le bilan de cette agora de réflexions et d’interactions sur la communication scientifique? Entrevue avec Pacôme, la mascotte du site!

Pour commencer, pouvez-vous nous donner quelques chiffres clefs?

En date du 31 décembre, 13 passeurs de science (9 femmes et 4 hommes) avaient animé le compte pendant une semaine, dont seulement deux du Québec; la grande majorité demeure en France. Et pour ma part, je n'ai pas encore fêté mon premier anniversaire!

Quels ont été les principaux sujets traités jusqu’à maintenant?

Parmi les sujets les plus populaires, on retrouve le quotidien et les coups de cœur du passeur, les difficultés (ou les joies!) liées à son métier. Que l’on soit coordinateur aux communications d’un centre de recherche ou youtubeur, les échéanciers serrés semblent la norme! Et surtout, des échanges avec d’autres communicateurs ou des représentants du « grand public ». Nous offrons aussi à nos abonnés l'occasion de découvrir de nouveaux réseaux de vulgarisation ou encore des expositions en cours. Certains acceptent même de nous faire part de leurs trucs et astuces...!

Bien que le site n’ait que quelques mois, décelez-vous une tendance?

Un thème semble récurrent : la place, de plus en plus grande, des relationnistes dans la communication scientifique et, par ricochet, ses répercussions sur celles des journalistes. Tous s'entendent par contre pour dire que les deux métiers sont complémentaires et ne peuvent se remplacer. Cette tendance découle fort probablement des moyens limités des organismes de presse et de communication scientifique.

Que prévoyez-vous pour 2017?

Je prévois, ou plutôt je souhaite, que plus de communicateurs scientifiques du Québec participent activement à cette magnifique initiative! Qui peut résister à ce que je sois sa mascotte pendant une semaine? À faire découvrir son métier, ses défis et belles rencontres, pour la plupart d'entre nous qui sommes dans l'ombre?

Avez-vous d'autres informations pour les abonnés retardataires?

Ah les retardataires, ils n'auront plus d'excuses à la lecture de cet article pour ne pas s'abonner! Fort heureusement, mon équipe de soutien a créé une liste des communicateurs qui sont passés par le compte. Avec ça, vous aurez un regard de plus en plus complet au fil du temps sur le milieu à travers les organismes...et les continents!

Et pour finir, sur mon site internet, enfin, celui du compte (soyons modeste), les visiteurs ont accès aux biographies de nos auteurs et surtout au storify de «leur» semaine! Très enrichissant!

Un dernier mot?

Vous souhaitez animer le compte @ComSciComCa pendant une semaine ou participer de manière plus pérenne à l’initiative en intégrant l’équipe? Envoyez un courriel à cette adresse : comscicomca@gmail.com

Sur le même sujet : « La science, comme sci, comme ça ».

Hélène Carlettini, biochimiste de formation, aspire à travailler pour la science et ceux qui la font. Après un passage dans des organismes très impliqués dans le milieu de la culture scientifique, elle travaille dorénavant à Polytechnique Montréal en soutien à la visibilité de la recherche.

David Carter, biologiste de formation, repère les tendances en matière d’innovation pour le gouvernement du Québec. Vous pouvez le suivre sur Twitter @Radar_Science.

 

 

 

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