Publications de membres


Publications de membres

Le lundi 9 novembre 2015

Trois membres de l’ACS, auteurs à leurs heures, nous offrent cet automne trois nouveaux titres

Honneurs aux amis
Difficile d’imaginer Montréal sans son Jardin botanique! Lieu de découvertes autant que de promenades, le Jardin est sans contredit une pièce maitresse de la métropole québécoise. Pourtant, on oublie, ou l’on ignore, que le Jardin botanique ne serait pas ce qu’il est sans ses Amis. Car cela fait 40 ans que Les Amis du Jardin botanique de Montréal donnent de leur temps pour faire vivre ce lieu, pour l’animer de saison en saison et pour faire le pont entre l’Institut de recherche en biologie végétale et le grand public.
 
C’est pour souligner ces 40 années d’actions et de dévouement des Amis que Danielle Ouellet a écrit 40 ans, Les Amis du Jardin botanique de Montréal, La fine fleur du savoir. Images d’archives à l’appui, elle évoque comment surgit l’idée qu’une association aiderait à faire connaitre le Jardin botanique à la population et comment nait en 1975 la Société d’animation du Jardin et de l’Institut botaniques (SAJIB) pour devenir, en 1991, Les Amis du Jardin botanique de Montréal.
Au fil des pages, on découvre la contribution du premier président de la SAJIB, un certain Pierre Bourque, alors horticulteur et pas encore maire de Montréal. Sous sa gouverne, l’Institut botanique et le Jardin botanique se sont rapprochés, favorisant l’implication d’étudiants et de chercheurs dans les activités de vulgarisation scientifique. Outil de vulgarisation et d’information, le Bulletin de la SAJIB devient la revue Quatre-Temps, auquel s’ajoute en 2015 un petit dernier, Flore Alors!, destiné aux jeunes lecteurs.
 
On découvre évidemment la contribution tous azimuts des bénévoles de La SAJIB puis des Amis. Ils guident les visites des serres, des jardins et organisent des excursions au Québec, mais aussi à Cuba et jusqu’en Chine. Ils militent pour la conservation d’espaces naturels comme le Boisé de Saraguay ou le mont Orford. En coulisse, ils s’activent à faire passer l’effectif de 250 en 1975 à 30 000 en 2013 lors des Mosaïcultures internationales de Montréal. Ils négocient les avantages aux membres. Et leur travail se poursuit aujourd’hui au sein d’Espace pour la vie.
 
Édité par Les Amis du Jardin botanique de Montréal
72 p., 20 $ — en vente par les Amis du Jardin botanique de Montréal


Survivre!
C’est l’histoire de la vie et de la lutte pour la vie que Mathieu-Robert Sauvé nous raconte dans son ouvrage Survivre! La science de l’évolution en un clin d’œil. Dans un premier chapitre, il fait défiler le grand film de la vie. Image par image se suivent les premières formes de vie primitive, la conquête de la terre ferme par les animaux, mais aussi par les plantes, les insectes géants, les dinosaures, leur extinction, l’essor des mammifères, les primates, y compris l’homme. Les deux autres chapitres se concentrent sur le moteur de ce film, l’évolution. Mathieu-Robert Sauvé met en scène Darwin, mais aussi ces prédécesseurs, notamment Jean-Baptiste Lamarck et Erasmus Darwin, le grand-père de Charles. Et si Lamarck parlait de transformisme plutôt que d’évolution, il n’avait pas vraiment tort. Car, comme le notent Mathieu-Robert Sauvé et François-Joseph Lapointe, professeur à l’Université de Montréal à qui il donne la parole dans son livre, « le terme évolution évoque une progression qualitative, on passe de l’inférieur au supérieur ». Or, le dinosaure du Jurassique n’était pas moins adapté à son milieu que le crocodile ne l’est aujourd’hui à ses marécages. Mais l’évolution est bien une histoire de survie. Survivra l’individu le mieux adapté à son milieu. Survivra aussi celui qui courra plus vite que ses congénères pour échapper au prédateur. Et, collectivement parlant, survivra l’espèce dont les individus vivront assez longtemps pour se reproduire et assurer une descendance. La sélection naturelle y passe, mais aussi la sélection sexuelle.
L’auteur n’oublie pas le débat « créationisme contre évolutionisme », un débat qui n’a pas lieu d’être, puisque l’un relève de la foi et l’autre de la science.
 
Éditions MultiMondes
128 p., 19,95 $ papier, 13,99 $ PDF
 


Des portraits
Après Quatre filles de génie qui dressait les portraits de quatre femmes scientifiques, Emmanuelle Bergeron sort du domaine scientifique, mais reste dans le portrait avec Cinq sportives de talent.
Soulières éditeur
96 p., 9,95 $

 

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