Pour parler science, parlez de ce que vous ne savez pas


Pour parler science, parlez de ce que vous ne savez pas

Le mercredi 11 juin 2014

Que reste-t-il à découvrir? Une question clé pour enseigner l’histoire des sciences.

Par Valérie Levée

L’ignorance est le moteur de la science. C’est évidemment pour chercher réponses aux questions suscitées par l’inconnu que la science avance. On peut même présupposer que cette quête aux réponses maintient les scientifiques en haleine.

Pourquoi alors ne pas faire de l’ignorance le moteur de la communication scientifique? C’est ce que suggère le neurobiologiste américain Stuart Firestein dans son livre Les continents de l'ignorance récemment traduit en français. Selon lui, les enseignants devraient enseigner la science non pas en présentant une liste de savoirs à mémoriser, mais en parlant de ce que l’on ne sait pas encore, des mystères qui restent à découvrir. Enseigner l’histoire des sciences en présentant l’état des connaissances, ou plutôt l’état de l’ignorance à chaque époque rendrait la science plus attractive en plus de cultiver l’esprit critique.

Photo : © Alan Orlin

 

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