Entrevue avec Geneviève Larochelle-Guy, lauréate de la bourse Fernand-Seguin 2021


Entrevue avec Geneviève Larochelle-Guy, lauréate de la bourse Fernand-Seguin 2021

Le jeudi 10 juin 2021

Faites connaissance avec les lauréat.e.s des prix 2021 de l’ACS

Le vendredi 28 mai dernier, l’Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada ont dévoilé les noms des lauréat.e.s de la bourse Fernand-Seguin 2021. Véritable tremplin pour qui veut faire une carrière médiatique, la bourse Fernand-Seguin offre une chance unique à de jeunes talents d’apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnel.le.s du milieu œuvrant dans des médias reconnus. Le second prix de la bourse Fernand-Seguin 2021 a été attribué à Geneviève Larochelle-Guy pour son article intitulé « Encéphalomyélite myalgique. Percée pour le syndrome de fatigue chronique ». 

Geneviève Larochelle-Guy, quel est votre parcours et qu’est-ce qui vous a intéressé dans la bourse Fernand-Seguin ?

J’ai terminé un baccalauréat en journalisme à l’UQAM cette année et plusieurs implications et cours à caractère scientifique ont parsemé mon parcours académique. En raison de mon intérêt conjoint pour le journalisme et les sciences, la bourse Fernand-Seguin me semblait la meilleure façon de conjuguer ces deux passions. Pour moi, c’était la prochaine étape naturelle pour me rapprocher de ma carrière de rêve en journalisme scientifique.

Qu’est-ce que la préparation de votre candidature vous a appris sur vous-même ou sur le journalisme scientifique ?

La rédaction de mon reportage m’aura permis d’apprendre que la diversité des sources est essentielle à la réalisation d’un reportage adéquat. J’ai aussi réalisé que les sujets de nature scientifique requièrent davantage de travail et de recherche que d’autres nouvelles du quotidien, par exemple. De même, pour communiquer adéquatement le sujet dont on traite, il faut s’y plonger pleinement et l’assimiler en amont.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui s’intéressent à la bourse et qui pensent soumettre leur candidature ?

Prenez-vous à l’avance, la rédaction d’un tel reportage est une tâche colossale ! Trouvez un sujet dont les médias n’ont pas ou peu traité. Relisez-vous et demandez à des tiers de votre entourage de relire votre reportage et assurez-vous qu’ils le comprennent parfaitement, à plus forte raison si ces personnes n’ont pas de formation scientifique.

Qu’est-ce que le journalisme scientifique vous apporte ?

C’est pour moi le parfait compromis entre une carrière en sciences (pures, humaines) et les communications. Je me considère comme une personne polyvalente et j’ai eu la chance de toucher à une pléthore de domaines dans le cadre de mon parcours académique. Par ailleurs, le journalisme et les sciences se rejoignent tous deux dans la curiosité qui animent leurs praticiens, curiosité qui m’habite et me permet d’en apprendre tous les jours.

Et selon vous, qu’est-ce qu’il apporte à la société ?

Le journalisme scientifique est d’une importance capitale pour la société, plus encore pour les non-initiés d’un domaine donné qui méritent eux aussi de comprendre les percées du monde scientifique qui peuvent influencer leur quotidien. Les études produites par les scientifiques ne sont pas nécessairement digestes pour celui qui n’est pas spécialiste du domaine. Il devient alors essentiel pour le journaliste scientifique de faire un bon travail de vulgarisation afin de rendre l’information accessible au plus grand nombre.

Lire l'article de Geneviève Larochelle-Guy, qui lui a permis de remporter le deuxième prix de la bourse Fernand-Seguin 2021 (ou prix de la relève) : « Encéphalomyélite myalgique. Percée pour le syndrome de fatigue chronique ».

 

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